Généralement, on commence à fumer dans l’adolescence. Au moment de la vie où l’image que l’on veut donner à son entourage prend tellement d’importance.
Comment devient-on fumeur ?
Au début, il s’agit davantage de l’envie de « faire comme les autres » et de la curiosité de découvrir un goût inconnu.
Si certains n’apprécieront pas l’expérience, plusieurs vont y prendre goût, puis en devenir dépendants. On s’habitue à fumer par habitude, par plaisir aussi peut-être, et ensuite par besoin. Fumer peut également faciliter ses relations avec l’entourage, calmer le stress et permet de masquer certains signes que l’on désire cacher tels que la timidité et le manque de confiance en soi. Ce qui explique pourquoi tant d’adolescents s’adonnent à la consommation de tabac.Les influences
Les études démontrent que le nouveau fumeur a tendance à s’entourer d’autres fumeurs. Se crée alors un sentiment d’appartenance à un groupe, une communauté, qui lui donne l’impression d’être accepté. Encore plus difficile de résister lorsque les membres de la famille sont déjà fumeurs. De plus, les films et les vidéoclips qui montrent des personnages « cool », décontractés et la cigarette au bec, contribuent à influencer plusieurs jeunes à vouloir leur ressembler.
Le processus de dépendance
Quand on inhale la fumée de cigarette, la nicotine via le sang va envahir le cerveau en quelques secondes seulement et s’y fixer.
S’ensuivra une sensation de détente produite artificiellement, en raison de la production d’endorphines, de sérotonine et de dopamine. C’est ainsi que la cigarette arrive à calmer la personne qui éprouve de l’anxiété ou du stress. Plus le fumeur habitué laisse passer de temps entre la dernière cigarette et la prochaine, plus évidents seront les signes de manque de nicotine : nervosité, manque de concentration, irritabilité.Les bienfaits d’arrêter de fumer
Se départir de l’habitude de fumer constitue un geste bénéfique pour améliorer sa qualité de vie et la prolonger.
On évite ainsi de faire partie des gens à risque de développer des maladies conséquentes du tabagisme (maladies cardiovasculaires, cancer du poumon, l’emphysème et la bronchite chronique). Après seulement quelques mois de sevrage la circulation sanguine sera améliorée ainsi que le fonctionnement pulmonaire (jusqu’à 30%). Après un peu moins d’un an, le risque d’une crise cardiaque sera réduit de 50%. De plus, on donne un bon exemple à son entourage, surtout si on est parent. Sans oublier que cesser de fumer représente une économie substantielle au niveau du budget et que les primes d’assurance-vie en seront diminuées.